Ara Alexandre Shishmanian est l’auteur de 23 volumes de poésie en
roumain (parus en Roumanie depuis 1997 et, depuis 2019, en autoédition en
France), et de cinq recueils en français (dont trois parus à l’Harmattan,
depuis 2014, et deux en cours de publication).
Quelques appréciations:
en roumain
„Ara
Alexandru Şişmanian îşi concepe lirica în cicluri: Triptic (Priviri, Ochiul orb, Tireziada), Migrene, Neştiute,
Absenţe.(…) Poetul tinde spre esenţe pure (…).
Înţelesurile cuvintelor se luminează uneori, alteori se
încifrează sau povestesc abrupt despre tăcere, absenţă,
golul din priviri, lacrimi, pante coborâte, fantasme spulberate,
întunericul din care „izvorăsc halucinaţiile”, lumi spectrale,
labirint existenţial, mental, lăuntric, al memoriei, limbajului
etc. Într-o posibilă inversare a lumilor, s-ar putea zări ca-n
vis neştiutele şi etern căutatele lumi neîncepute.”
Sonia
Elvireanu, în Neuma, mai-iunie 2019.
„Migrenele se autogenerează fascinant, în cadrul unui
proiect poetic puţin obişnuit. Autor solitar, dificil, incomod,
Ara Alexandru Şişmanian îşi urmează calea lirică
ad inferos, aducînd la suprafaţă străluciri bizare.”
Paul Cernat, în Ararat, 2007
„Ara Alexandru Şişmanian este autorul unor versuri superbe
care ne încântă adesea prin pregnanţa lor de definire
poetică, apropiată de oracular. (...) Înlănţuirea
imaginilor e debordantă, dar prin ele şi dincolo de ele se
trasează câteva teme fundamentale în ce priveşte miturile proprii
ale poetului: haosul, neantul, vidul, infernul, abisul şi, mai cu
seamă, raporturile fenomenologice dintre lucruri şi privire.
Căci, precum un Tiresias modern (ori post-modern), Ara Alexandru
Şişmanian ne îndeamnă spre profunzimea nevăzută: "Închide ochii ca să deschizi privirea".”
Dan Cristea, postfaţă la Triptic, 2001
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en français
« On lira cet ouvrage comme
un poème
dramatique, comme une longue
prose où les mots s’enchaînent et se déchaînent, s’entrelacent,
s’entrechoquent, se confondent et renaissent … en une symbiose onirique
voulue et permanente. (…) Livre
apocalyptique tout autant qu’atypique, d’une intensité folle, où tournoient
les mots, les références, les concepts, les illusions, aussi. Livre
dans les tourments d’êtres et de non-êtres, entre surréalisme et prière
laïque : à
lire à voix haute, comme l’écrit Dana Shishmanian, traductrice et préfacière de cet
ouvrage hors sentiers battus. »
Claude Luezior, Recours au poème, février 2021
« La poésie d’Ara Alexandre
Shishmanian n’est précisément située ni dans le temps ni dans l’espace, ce
choix lui confère une portée générale, apte à toucher universellement tous
ceux qu’interroge notre humaine condition. »
Martine Morillon-Carreau, Poésie/première,
n° 74, septembre 2019.
« Poésie
métaphysique, poésie "cognitive", la poésie d'A.A Shishmanian est
aussi très profondément une poétique de l'incarnation et de l'espoir de
délivrance. (…)
La hardiesse et la
force des images entraîneront le lecteur à partager l'expérience paradoxale
de ces métamorphoses jaillissantes : intrépide et inspiré, il se peut qu'il
avance aussi à la rencontre d'une idéale fleur de poésie, comme celle de
Novalis. »
Marilyne Bertoncini, Recours au poème, 30 juin 2016
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Lire/télécharger:
en roumain
§ Triptic:
Priviri, Ochiul orb, Tireziada (Tryptique: Regards, L'œil aveugle,
Tirésiade), ed.
Arhipelag, 1997-1999; ed. Cartea Românească, 2001.
§ Migrene (Migraines): I-III,
ed. Cartea Românească; IV, ed. Paralela 45; V-VI, ed. Ramuri.
- Migrene 1 (2003)
- Migrene 2 (2004)
- Migrene 3 (2005)
- Migrene 4 (2006)
- Migrene 5 (2007)
- Migrene 6α (2016)
- Migrene 6δ (2017)
§ Absenţe (Absences): I-IV, ed. Ramuri; V, ed. Phôs.
- Absenţe 1 (2009)
- Absenţe 2 (2010)
- Absenţe 3 (2011)
- Absenţe 4 (2012)
- Absenţe 5 (2021)
§ Neştiute (Méconnues): I-IV, ed. Ramuri; V, ed.
Phôs.
- Neştiute 1 (2012)
- Neştiute 2 (2013)
- Neştiute 3 (2015)
- Neştiute 4 (2018)
- Neştiute 5 (2018)
§ Menuetul menestrelului
morbid (Le ménuet du ménestrel morbide), ed. Phôs, 2019
§ Staze şi Enstaze (Stases et Enstases), online, 2021.
§ Dernière parution : Zdrenţe
I (Haillons 1), online, 2022.
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en français
§ Fenêtre
avec esseulement, L’Harmattan, 2014

Feuilleter ; Commander.
§ Le sang de la ville, L’Harmattan,
2016

Feuilleter ; Commander.
§ Les non-êtres imaginaires, L’Harmattan,
2020

Feuilleter ;
Commander
§ Mi-graines, EBE, 2021

Feuilleter ;
Commander
§ Orphée
lunaire, L’Harmattan, 2021

Feuilleter ;
Commander
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Il a publié des groupages de poèmes dans
de nombreuses revues roumaines, dont dernièrement : Poezia (2/2018), Luceafărul (6/2018, 10/2020), Discobolul
(4/2018, 4/2020), Vatra (3-4/2019, 10-11/2020), Bucovina
literară (1-2-3/2019, 7-8-9/2020, 7-8-9 2021), Ararat online (7/2020), Leviathan (nr. 4/2020, nr. 4/2021), Convorbiri literare
(nr 2/2021), Euphorion (nr 3/2021).
Il a
également publié des poèmes en français dans des revues imprimées (Poésie/première,
Intervention à Haute Voix, À l’index, Concerto pour marées et silence, revue,
n° 13 - 2020) ou en ligne (Capital des mots, Recours au poème, Poésie pour tous, La
Levure Littéraire, La toile de l’Un, Le Temporel, Le Pan Poétique des
Muses, Francopolis), ainsi que dans des anthologies (L'éveil du
myosotis, 2014, Les poètes et le cosmique, 2015, Les Poètes, l’Eau, et le Feu, 2017, Anthologie de
l’émerveillement, 2021, éditées par Jean-Pierre Béchu et
Marguerite Chamon, D’écriture en écriture, 3e tome de
l’anthologie des auteurs de la Gazette de la Lucarne, 2015, Anthologie
poétique de Flammes Vives 2016, vol. 1).
L’anthologie
Gefährliche Serpentinen. Rumänische Lyrik der Gegenwart, de
Dieter Schlesak (Edition Druckhaus, Berlin 1998) inclue un poème
traduit du cycle Priviri (Blicke). Trois
poèmes traduits en anglais par la poétesse québécoise
Flavia Cosma sont parus en juillet 2016 dans la revue
internationale en ligne Ragazine ;
trois poèmes inédits traduits en italien par le poète Giuliano Ladolfi ont
été accueillis en novembre 2021 par la revue italienne en ligne Atelier.
Parmi les
chroniques à ses volumes en français, citons :
- Gertrude
Millaire (Francopolis, octobre 2014),
- Roselyne
Fritel (Le temps bleu, 26 avril 2015),
- Guy Chaty (Poésie/première,
n° 62, septembre 2015),
- Monique W.
Labidoire (Poésie sur Seine, n° 90, décembre 2015),
- Marilyne
Bertoncini (Recours au poème, 30 juin 2016),
- Antoine
de Matharel (Poésie sur Seine, n° 94, avril 2017),
- Patricia Laranco (Recours
au poème, 30 septembre 2017),
- Martine
Morillon-Carreau (Poésie/première, n° 74, septembre 2019),
- Dana
Shishmanian (Francopolis, essai, avril-mai 2020),
- Monique
Labidoire (Francopolis, avril-mai 2020),
- Claude
Luezior (Recours au poème, février 2021).
- Nicole
Hardouin (Francopolis, mars-avril
2021).
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